Wagashi ? déguster une pâtisserie japonaise c’est carrément tendance !

C’est une tendance food qui ne s’essouffle pas, les pâtisseries japonaises sont tendances chez les gourmands en quête de nouvelles saveurs. Qui sont-elles ? Comment se consomment-elles ? Et surtout : quel goût ont-elles ? Voyons ce qu’a à offrir les pâtisseries japonaises…

Un dessert, c’est exceptionnel

La tendance est un peu étonnante, les Japonais et les desserts, ce n’est pas une évidence… Si les Français sont quasiment incapables de finir un repas sans une note sucrée, en Asie il est très rare de manger un dessert en fin de repas. Pourquoi ? Les Asiatiques associent les saveurs sucrées des desserts à des évènements exceptionnels, à la fête ou au rituel du thé. Le « dessert » est pour eux un moment privilégié. C’est bien pour cela d’ailleurs que faire de la pâtisserie en Asie est un rituel raffiné et précis. Au Japon, la carte des desserts et les livres de recettes les concernant sont assez limités. Mais les préparations ont cette belle qualité de suivre les saisons car faire de la pâtisserie au Japon c’est utiliser des saveurs et des fruits qui renvoient au rythme de la Nature. La pâtisserie japonaise c’est un peu de la poésie…C’est pour cela qu’au Japon il est très courant de trouver des desserts aux saveurs de fleurs de cerisiers au printemps par exemple.

Quelles sont les pâtisseries traditionnelles japonaises incontournables ?

  • Mochi : une petite boule collante à base de riz fourrée (souvent avec de la purée de haricots rouges)
  • Monaka : une gaufrette fourrée à la pâte de haricots rouges
  • Manju : des boules de brioche cuite à la vapeur
  • Yokan : un petit gâteau fait de gelée d’agar-agar.
  • Dorayaki : deux petites crêpes fourrées à la pâte de haricots rouges

D’autres plus modernes vont leur apparition ces dernières années :

  • Angel Cake : un mix entre la génoise et la meringue, peu sucrée et aérien
  • Le cheesecake japonais : 3 ingrédients seulement (œufs, chocolat blanc et fromage frais)
  • Le fraisier japonais : beaucoup moins lourd que la version française avec de la chantilly à la place de la crème pâtissière
  • Les « soupes » froides et les granités à base de fruits et de fleurs
  • Les cakes fourrés, souvent à base de thé matcha et d’une poudre au goût de cacahuète
Depuis maintenant deux ans, les Français fondent pour une bonne glace japonaise l’été : le kakigori. Qui n’est d’ailleurs ni vraiment une glace ni un granité, mais plutôt un dessert sous forme de glace râpée recouverte de sirop, de lait concentré ou de purée de fruits.

Et côté goût, ça donne quoi ?

Si vous n’avez jamais goûté de pâtisserie japonaise traditionnelle, vous allez être plutôt surpris par votre première dégustation, voire déçu. Les pâtisseries japonaises ne sont pas généreuses comme notre palais Français l’entend, les saveurs sont discrètes et les textures gluantes assez…déstabilisantes. Si vous souhaitez (re)tenter l’expérience, il faut créer un rituel de dégustation : accompagnez votre pâtisserie japonaise d’un thé un peu amer comme le matcha et surtout prenez le temps d’apprécier le visuel de ces petites desserts souvent très bien travaillé.

Mochi, vous avez dit mochi ?

Le mochi est un des desserts les plus célèbres au Japon. C’est un dessert à base de riz, à l’aspect gluant et prenant la forme d’une boule. Le mochi est un dessert ancestral puisqu’il est apparu au Japon il y a plus de 2000 ans. Le mochi est confectionné et consommé lors des grandes occasions japonaises et notamment pour le Nouvel An. Il accompagne aussi parfaitement le rituel du thé. C’est un dessert festif qui se partage en famille ou entre amis, il est synonyme de convivialité, au Japon il est souvent fabriqué en pleine rue ! Les Japonais mangent plus d’un kilo de mochis par an et par personne, pour eux le mochi est également synonyme de chance et aurait même des pouvoirs hérités de différentes divinités.

L’art de consommer un mochi

Le mochi est un dessert composé de riz gluant, du sucre et d’eau. Il est donc 100% végétal et sans matière grasse : 86 calories en moyenne par mochi ! Craquer pour une de ces petits desserts sucrés est donc compatible avec un régime minceur, végétarien ou sans gluten. Comment le mochi est-il fabriqué ? Rien de plus simple : le riz gluant est d’abord cuit à la vapeur, puis écrasé et réduit en pâte élastique. Cette pâte est ensuite moulée en forme de boule. Cette boule est ensuite fourrée avec un condiment ou un mélange comme de la pâte de haricots rouges. Il existe différentes formes du mochi :
  • Les mochis en brochette (3 petites boules rondes piquées d’une brochette)
  • Les mochis en forme de boules avec fourrage
  • Les mochis carrés
Les mochis « sacrés », composés de trois boules disposées les unes sur les autres

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